Faites connaitre vos photos !
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"De la prise de vue à la prise de vie"
C’est l’évolution qui a été permise grâce la technique : dans la préhistoire de la photo animalière une prise de vue au quatre centième était une prouesse, l’utilisation d’une lunette ornitho pour s’approcher du sujet méthode appelée "digiscopie a souhaité ensuite restituer la beauté des oiseaux où ils étaient simplement posés, statiques. Dès qu’ils bougeaient, le résultat était bien hasardeux.
Grâce à la réactivité, aux performances techniques des appareils reflex , nous avons pu accéder à la
"Prise de vie".
Nos photos y ont gagné en esthétique , mais nous avons aussi rendu compte en détail de la vie des oiseaux comme êtres libres.
Le Busard des roseaux mâle se laisse tomber sur sa proie...
La colonie de Guêpiers d’Europe vient de s’installer....déjà une rivalité.
Ce sont les réalisations dont, aujourd’hui, vous êtes capables que nous vous invitons à nous faire découvrir :
"Une photo réussie" telle celle de Clément Caiveau
Une ou plusieurs photos qui racontent une histoire
ou peuvent illustrer un texte nous apportant des connaissances.
Nous nous chargeons, éventuellement, de compléter vos infos par un article, un dossier qui feront apprécier votre contribution.
Deux photos de Michel Ipas avec texte.
"Comme beaucoup d’entre nous, j’ai souvent vu de gracieuses échasses chercher leur nourriture dans l’herbe ou à la surface de l’eau sinon à faible profondeur.
Elles apprécient insectes, larves, diptères, coléoptères, parfois des libellules, araignées, petits crustacés et mollusques, mais saviez vous qu’elles pouvaient s’intéresser à de petits poissons ? C’est occasionnel, selon Paul Géroudet, on peut même dire exceptionnel mais l’action a été photographiée au "Domaine des
Oiseaux" de Mazères en Ariège.
Deux échasses sont dans une quête un peu monotone de nourriture quand brusquement l’une d’elles s’interrompt et manifestement excitée fait de grandes enjambées pour attraper...un poisson.
C’est cette excitation inattendue, surprenante et ces grandes enjambées qui m’ont alerté et laissé pressentir une situation "anormale".
L’opération a demandé de longues minutes ; l’oiseau prenant, relâchant le poisson jusqu’à ce qu’il ait pu être présenté tête la première pour être avalé, comme le font les autres limicoles piscivores (Aigrette garzette, Grande aigrette,...) ou encore le Martin-pêcheur. "
Michel Ipas
Les meilleures de vos photos pourront, après parution sur le forum, être mises à demeure sur le site qui reçoit de 6500 à 7800 visites par mois.
.
Nos photos y gagnent en esthétique mais aussi, au delà de l’oiseau,nous permettent de rendre compte des détails de leur vie d’êtres libres, nous permettent de raconter leur histoire.
Régulièrement, sur OiseauxEthologie, les images de ceux d’entre nous qui se reconnaitront dans cette démarche pourront faire l’objet de présentations largement diffusées.
Barge à queue noire d’Islande prise dans une rafale...
Conditions de mise des photos sur le
Forum :
:
Adresse :
(après inscription)
1 - Pas de photos de rapaces au nid - Photos de juvéniles hors nid acceptées.
2 - Format maxi d’un coté 1200 pixels avec un poids maxi de 950ko par photo.
3 - Copyright, prénom et nom de l’auteur portés sur la photo de façon lisible mais
de niveau modeste pour ne pas nuire à l’esthétique du cliché.
4 - Indication du matériel utilisé et des conditions de prise de vue
5 - Indication du nom de l’oiseau en français.Le nom scientifique est souhaité.
6 - La parution des photos sur le forum sera échelonnée les jours suivant l’envoi.
7 - Tout commentaire pouvant apporter de l’intérêt et des connaissances au lecteur sera apprécié.
Pour s’’inscrire au forum :
La Pie-grièche à poitrine rose chasse la femelle Faucon crécerelle venue trop près de son nid..
PHOTOS : André Boussard - Daniel Mauras - Jacques Rabussier - Jules Fouarge -
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"GALERIE PRISE de VIE"
"Récolte de noisettes et d’amandes-Cassenoix moucheté"
par Jules Fouarge
Le Cassenoix moucheté européen (Nucifraga caryocatactes) et la sous-espèce de Sibérie (N.macrorhynchos) sont des hôtes de forêts d’altitude,très intéressés par les cônes des Pins arolle (Pinus cambra) sur toute leur zone de répartition de Sibérie aux Alpes, en passant par les Vosges, le Jura ou les Ardennes. Chaque cône enferme de cinquante à cent amandes.
Par ailleurs, le noisetier (Corylus) fournit une nourriture de base très appréciée. Amandes et noisettes sont enmagasinées dans le jabot et dans la poche extensible placée sous la langue.Souvent, elle est bourrée à tel point que ces réceptacles gonflés lui font un goitre saillant qui a fait appeler cet oiseau besacier".On a trouvé une moyenne de cinquantes amandes et jusqu’à cent trente quatre chez un seul oiseau.
C’est à ce moment qu’il va aller dégorger et enfouir sa récolte avant de repartir en quête.
Cassenoix en quête de nourriture..........
Récolte d’amandes sur le Pin arolle
L’oiseau, le gosier plein, est prêt à aller cacher sa récolte.
Inlassablement, il va repartir en quête de cette précieuse nourriture, ce pendant tout le jour et durant des mois, de juillet-août (avant même que les graines ne soient mûres) jusqu’en octobre ou même en décembre, s’il en reste à glaner.
S’il consacre un quart de l’année à cette récolte c’est qu’elle est vitale pour lui : Swanberg a montré, en effet,
qu’en Suède, chaque couple enfouit ses réserves où il passe l’hiver et se reproduit - il doit en être de même
dans les Alpes ou le Jura - Le Cassenoix moucheté serait capable de retrouver ses trésors dans 86% des cas,
même sous une épaisse couche de neige de 45 cm et à des profondeurs jusqu’à 1,30 mètres.
BIBLIOGRAPHIE :
"Les Passereaux" de Paul Géraudet - Ed.Delachaux & Niestlé
"GALERIE PRISE de VIE"
"Ballet aérien de Buses variables"
par Serge van den Berg
Nil Saint Vincent - Brabant wallon - le 19-08-2010
Serge van den Berg nous présente un ballet aérien effectué par deux Buses variables juvéniles au plumage tout neuf (remarquez l’absence de barre terminale caudale, de bande de pourtour des ailes et de poitrine barrée).
Beaucoup d’entre nous, en y portant un peu attention, pourront revoir ce ballet - qui alors ne sera pas ludique- mais plus territorial que nuptial, à partir de janvier pour les oiseaux qui n’ont pas migré, le plus souvent en février et en mars pour les autres.
Ce genre de manège, accompagné de miaulements,commence au dessus des bois : la buse encore isolée s’élève en spirales, toutes ailes et queue déployées , dès qu’elle voit passer un congénère, puis plonge les ailes quasi fermées, remonte avec quelques battementset pique de nouveau, décrivant des festons et une chute en paliers.Le couple, une fois formé, passe de longs moments à planer en cercles, chacun dans un sens différent, surtout par temps calme et ensoleillé..On l’observe également lors des relèves de couvaison et en automne.
Bibliographie :"Les rapaces" Paul Géroudet - Ed. Delachaux & Niestlé.
Visitez le site : http://picasaweb.google.fr/sergevdbdecouvertes/ de Serge van den Berg.
"GALERIE PRISE de VIE"
"Sterne caugek cassant son vol pour une proie"
par P.V.Vandenweghe
Plage de la Touesse à Saint Coulomb (35) - 28 juillet 2010
"GALERIE PRISE de VIE"
"Barbican funèbre s’attaquant à un fruit"
Mombo - Usambara occidental (Tanzanie)
par Valéry Schollaert
Après quelques essais infructueux ce Barbican funèbre (Tricholaema lacrymosa) laissera tomber, dérangé par un congénère...
Tout ceci sur le site de la Formation Ornitho tranzanienne dont voici les détails.
http://www.valeryschollaert.com/index.php?option=com_content&task=view&id=1058&Itemid=361
Amicalement,
Valéry
"GALERIE PRISE de VIE"
"Balbuzard pêcheur en action"
par Jules Fouarge
Bassin de l’Ourthe - Ardenne - près de Libramont
C’est le pêcheur le plus spécialisé parmi les oiseaux de proie et un excellent exemple d’adaptation des structures à une activité spécifique.
Ses singularités les plus apparentes se remarquent dans ses membres postérieurs : jambes fortes et très dégagées au plumage court et serré, sans les culottes" flottantes des autres rapaces ; ses tarses nus et ses doigts sont assez courts mais puissants ; la plante de ces derniers est revêtue d’écailles dures à saillie pointue qui leur confèrent une rugosité de râpe.
Le doigt externe est mobile, il peut se ranger à coté du postérieur pour assurer une prise symétrique plus ferme complétant l’efficacité particulière dont dispose cet oiseau pour saisir les poissons.
Ce Balbuzard pêcheur s’établit de préférence près de surfaces d’eaux transparentes, calmes et habitées par des poissons assez gros.
La moyenne de ses prises est de 200 à 300 grs et peut aller jusqu’à
500 grs - brèmes, brochets, gardons ou perches-
Un couple et ses trois jeunes auraient besoin, de mars à septembre,
d’environ trois cents kilos de poissons, ce qui représente une fraction
infime des richesses piscicoles de son territoire..
Bibliographie :
"Les rapaces" de Paul Géroudet - Ed. Delachaux & Niestlé
"GALERIE PRISE de VIE"
"Pélican blanc migrateur avec des cigognes"
par Michel Hirtz
Domaine de Lindre-Basse (57)
Ce Pélican Blanc (Pelecanus onocrotalus) a été observé en migration au cours de deux années successives en 2008 et 2009, en compagnie d’un vol d’une vingtaine de Cigognes blanches et ce sur plus de 1350 km entre l’Allemagne, la Suisse , l’Espagne et la France..Il migre normalement vers le sud-est de l’Afrique.
A la mi-septembre 2009, c’est en Moselle à l’étang de Vindre qu’il a été observé toujours en compagnie des cigognes.
On a pu imaginer qu’il soit un échappé de captivité mais des oiseaux sauvages vagabondant hors de leur zone de répartition ont déjà été observés, même si c’est une visite exceptionnelle en France.
A noter le plumage de couleur rose soutenu de l’oiseau photographié début février (à l’exception des primaires et des couvertures correspondantes). C’est en octobre que la couleur rose apparaît, elle disparaîtra vers l’été.D’ailleurs, les oiseaux vus à distance paraissent blancs et ce n’est qu’en s’approchant que la nuance rose est perceptible.La photo ci-dessous a été prise dans le Delta du Danube début mai.
"GALERIE PRISE de VIE"
"Le Busard des roseaux a faim"
par Christophe Renel
Réserve de Beauguillot (50)
Vendredi, j’ai pu assister à une scène de nature très impressionnante.
Je suis très content de la partager avec vous.
La sélection des photos ne fut pas facile.
En visite sur le réserve de Beauguillot dans le 50, la migration commence à se faire visible.
Sarcelles, canards colverts, souchets et siffleurs sont présents.
Mais ce n’est pas ce qui intéresse ce jeune Busard des roseaux.
En ce début d’après-midi, j’étais dans un observatoire avec mon 7D armé d’un 400mm et devant moi j’ai pu voir la chasse du busard.
Il a commencé par plusieurs passages pour semer la panique.
Rapidement il a repéré un groupe de foulques.
Dans le paquet d’oiseaux, il en sélectionne un et ne le lâche plus.
Le busard ira même jusqu’à "plonger" pour attraper sa proie.
La scène a duré une dizaine de minutes et le busard a tout donné.
Il a même dû faire une pause, fatigué par le survol du foulque en stationnaire.
Le foulque a plongé un maximum et à su décourager le busard mais c’était juste.
Résultat... un busard tout mouillé.
Premier passage pour semer la panique.
Il repère une proie dans ce groupe de foulques.
En vol stationnaire, il ne quitte pas sa proie du regard.
Le foulque plonge et replonge.
Pas d’hésitation, le busard plonge sur le foulque.
Mais rapide, le foulque arrive à lui échapper.
Le foulque utilise toute son énergie pour s’en sortir.
Le busard des roseaux, fatigué par son vol stationnaire fait une pause mais garde un oeil sur le foulque.
La deuxième attaque commence, mais le foulque sortira indemne de cette bataille.
Résultat, un busard bredouille et...
... tout mouillé.
L’adresse e-mail de Christophe Renel est vivelanature50@yahoo.fr
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"GALERIE PRISE de VIE"
"Faucon pèlerin privé"
par Jean-Claude Capel
Documents réalisés en Midi-Pyrénées.
Ces photos sont l’aboutissement de longs moments de présence sur le terrain, d’observation respectueuse des oiseaux avec d’infinies précautions pour ne pas être vu et interférer de quelconque façon dans le déroulement de leur rythme de vie.
"GALERIE PRISE de VIE"
"Accouplement de Pics syriaques"
par Jacques Rabussier
Delta du Danube - 30 mai 2010 - 7h du matin
Comme tous les pics, mâle et femelle ont mis plusieurs mois pour
s’habituer l’un à l’autre, se sont rapprochés, se sont reconnus et leur
manège a pris un caractère nuptial.
"GALERIE PRISE de VIE"
"Rencontre à risques"
(Dentrocopos major)
par Jules Fouarge
Région de Liège (Belgique) le 8 janvier 2011
Le Pic épeiche vit en solitaire pendant une grande partie de l’année, affirmant sa présence dans son territoire par ses cris et tambourinages.
Au début de l’hiver, les disputes sont rares, mâle et femelle vivent séparés mais voisins.En janvier, l’hostilité renaît entre les oiseaux qui se poursuivent de façon bruyante, se chassent avec force coups de bec.
Les deux sexes ont un comportement hargneux vis à vis de tout congénère présent sur son territoire.Il faudra attendre février et mars pour que l’instinct nuptial, après bien des disputes et des défis mutuels, rapproche mâle et femelle qui vont s’habituer progressivement l’un à l’autre, stimulés par les tambourinages.
Bibliographie : " Les Passereaux" Paul Géroudet - Ed. Delachaux & Niestlé.
__._,_.___ LBibBliographie :es Pic
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" GALERIE PRISE de VIE"
"Bataille de Buses variables"
par Benoit Henrion
Picardie - Thiérarche axonaise -
(Photos prises sous affût - Sujets à 15m - Canon Eos ID MarkIII - f4 - 640 ISO - 5,6 - 1/1000)
Ces trois photos de combat de Buses variables font partie d’une série de vingt-trois clichés commentés
Vous allez les découvrir en cliquant sur
http://betails-de-min-coin.over-blog.com/5-index.html
André Boussard
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"GALERIE PRISE de VIE"
"Repas interrompu"
(Falco tinninculus
par Jules Fouarge
Région de Remagné (Ardennes belges)
Ce faucon crécerelle qui commençait son repas perché sur une aubépine a été surpris par notre arrivée .....il a voulu s’envoler mais sa proie, un campagnol, est restée fixée et il a quelque peu cafouillé avant de réussir à l’emporter.
Peut-être l’avait-il empalée (volontairement ou accidentellement ?) comme le font parfois les pie-grièches ?
Après une recherche chez différents auteurs, je n’ai trouvé aucune mention d’empalement effectué par le Faucon crécerelle. L’aubépine est un arbrisseau aux épines dures, acérées et un accrochage accidentel n’est donc pas exclu.
AB
