Etourneau sansonnet
(Sturnus vulgaris)
Les termes Sturnidés et Etourneau viennent du latin sturnus (étourneau). Les noms de l’Etourneau sansonnet en anglais (starling), suédois (stare), allemand (star), italien (storno), et espagnol (stornino) ont subi l’influence de star = origine stella, l’étoile en raison du plumage brillant, tâcheté de l’oiseau.
Vulgaris du latin = commun
Sansonnet est le diminutif de sanson. Selon Buffon est une corruption de "chansonnet", vu les émissions vocales abondantes de l’oiseau que l’on peut dresser à chanter. Autre hypothèse, sansonnet serait dérivé de sassonet" (crible) l’oiseau étant criblé de tâches blanches.
En effet, les reflets des plumes de cet oiseau font notre admiration.
Paul Géroudet considère que lutter pour la vie et prospérer, pour le monde animal, signifie maintenant s’adapter à l’activité humaine et s’en servir le mieux possible. L’Etourneau est parmi les espèces les plus prospères qui y réussit grâce à son développement psychique, son aptitude à se tirer d’affaire et son esprit grégaire.
L’ancien monde et la Polynésie comptent une centaine d’espèces. Sauf introduction, l’Amérique ne possède pas de Sturnidés mais la famille des Ictéridés (Cassiques, Quiscales ...) qui en est l’équivalent malgré de notables différences biologiques. L’étourneau a montré son extrême vitalité quand en 1890 une centaine d’individus furent introduits à New York, 50 ans plus tard, on estimait leur descendance à environ cent millions !
L’esprit grégaire de l’oiseau se manifeste en particulier par un rassemblement instantané en groupe compact d’une cohésion étonnante. Sitôt agrégé à la masse, l’individu semble pris dans la discipline collective. Ce sont des regroupements de plusieurs dizaines, centaines, milliers, millions d’individus qui sont constatés particulièrement en fin de journée lors de la constitution des dortoirs.
Ces concentrations massives proches des cultures fruitières du bassin méditéranéen (cerises, raisins, olives ..) les rendent indésirables et justiciables de mesures de défenses. Dans le même temps, dans les pays septentrionaux d’Europe, en Russie un soin particulier est apporté à leur multiplication par des nichoirs artificiels.
