Pic cendré

(Picus canus)

Oiseau plutôt oriental, il est répandu sur une grande partie de l’Asie moyenne (Japon,Chine, Himalaya,Sibérie ) où il forme plusieurs sous-espèces.Le type Pinus canus canus habite L’Europe septentrionale et moyenne.Il manque cependant au Danemark,Iles britanniques, Pays-Bas, péninsule ibérique et italienne,Grèce, Asie mineure.

En France, il niche dans l’Est et le Centre, habite les forêts de l’Orne et de la Bretagne centrale, mais est absent au sud de l’Auvergne.

(Guide ornitho – Ed Delachaux & Niestlé)

Pics cendrés mâles

Pics verts mâles

Il est Pico canus , du latin canus= blanc-gris qui a donné en français “chenu” qui veut dire”blanchi,marqué
par l’âge”

C’est en effet par sa tête grise qu’on peut le distinguer du Pic vert. Il est * en espagnol “Pito cano”
* en allemand “Glauspecht”, le pic gris * en anglais “Grey headed woodpecker”, le pic à tête grise

Des différences notables sur la tête entre les deux espèces–
Voyez plutôt :
Pics cendrés

Pics verts
(Guide ornitho – Ed. Delachaux & Niestlé)

Chasseur de fourmis, comme le Pic vert, le Pic cendré se pose volontiers à terre dans les prés, sans jamais s’éloigner des arbres , car il est nettement plus sylvicole que son congénère. Moins familier des vergers, il leur préfère les petits bois feuillus ou mixtes , notamment ceux des hêtres, pour autant qu’ils soient assez clairs.

En Europe centrale, il passe pour un oiseau de montagne, et on l’observe, en effet, en Suisse dans certaines forêts.

Chants, cris et tambourinages

Le Pic vert signale de loin sa présence par sa voix retentissante, un rire nerveux claironnant en série descendante.

Très différent, le Pic cendré a une voix flutée que l’on peut imiter en sifflant. Il répond d’abord puis sa curiosité le pousse à s’approcher, d’arbre en arbre,vers l’imitateur.
Ce chant que l’on entend surtout au printemps et en automne est une série descendante de quatre
à dix sons de belle tonalité, au timbre pur mais plaintif.

L’oiseau les débite avec paresse et ses dernières notes s’espacent souvent comme données à regret.
La femelle chante comme le mâle mais d’une voix moins pure.

Le tambourinage, très régulier chez cette espèce de mars à fin avril ( plus rare en février, mai et juin)
est aussi caractéristique par sa longueur, son amplitude lente et uniforme, les longs intervalles entre les
séries et les chants qui l’accompagne.

La nonchalance qu’exprime la voix du Pic cendré semble être un trait dominant de son caractère.Tantôt
il s’immobilise longuement,ou se livre avec complaisance aux soins de toilette, tantôt il montre une sage
à grimper aux arbres, ou même à en descendre à reculons.lenteur

* PIC VERT : Deux chants , puis un troisième à l’accent plus méridional,
cris de vol et jeunes au nid.

.* PIC CENDRE : Chant et tambourinages

(Extraits du " COFFRET ORNITHO SITTELLE "-
http://www.sittelle.com )

Bibliographie :

"Les Passereaux" de Paul Géroudet (Delachaux & Niestlé
"L’étymologie des noms d’oiseaux" de Pierre Cabard et Bernard Chauvet-Ed Belin

A.B.

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